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[tabtext]Les Origines et la structure du Village[/tabtext]
[tabtext]Évolution de la population de 1836 à nos jours[/tabtext]
[tabtext]La Mairie – École[/tabtext]
[tabtext]L’Église Paroissiale Saint Martin[/tabtext]
[tabtext]Galerie de photos[/tabtext]
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Le Village qui s’étend sur 1600 hectares est l’un des plus anciens de la région. L’évêque de Toul, Andelus qui siégeait vers l’an 600 acquit la terre pour son église.
Ce fut d’abord « Bucheuliacum », « Bucculiacum », « Bicquilley », « Bicquelay »…
Bicqueley est le type même du village-rue lorrain. Une rue principale, Rue Nicolas Chenin s’étire dans la vallée et quelques routes secondaires, de part et d’autre montent à l’assaut du plateau.
La Bouvade dissimulée derrière la rangée de maisons côté église longe la Rue Nicolas Chenin.
Le territoire de la Commune s’étend jusqu’au lieu-dit Gare le Col ou Gare le Cou. Là dans le creux d’un vallon champêtre se niche une vielle chapelle aux fenêtres gothiques, enclavée dans une ancienne et importante demeure.
À proximité, dans la pointe formée par la jonction de la route de Colombey avec celle de Bicqueley, une autre vielle demeure était appelée « Château de Valcourt », la partie principale des bâtiments fût la proie d’un incendie en 1945, il y avait là aussi une Chapelle.
La Résidence Valcourt construite sur la côte Chapiron surplombe la vallée de la Moselle. La vue à cet endroit est magnifique.
Bicqueley était très connu pour ses carrières situées sur le plateau (sur la route de Pierre). La dernière carrière qui employait entre 50 et 60 hommes a cessé d’être exploitée en 1957.
Depuis une trentaine d’années, le village s’est considérablement étendu et de nouvelles constructions ont élargi son périmètre. De nouveaux quartiers sont nés sur les hauteurs comme à la Poirière, à la Voie Romaine, Haut des monts, Hauts de Siry…
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C’est un édifice imposant, construit en 1866 à l’emplacement d’une école de garçons (ayant elle-même été construite en 1821) et d’une maison voisine acquise pour 42 000 francs.
La façade comprend trois parties : celle du centre légèrement avancée, avec des bords en pierre taillée est percée de trois grandes portes à plein-ceintre, surhaussées avec clés de voute sculptées.
Un perron d’honneur de trois marches en rehausse l’importance. Cette partie centrale est surmontée d’un fronton triangulaire entouré de corniches, au centre duquel figure un écusson en pierre taillée.
Les armoiries symbolisent le passé historique de Bicqueley, celui d’un village de cultivateurs : une faucille sur épis de blé à droite, une grappe de raisin sur tonneau à gauche et la crosse épiscopale de l’Évêque de Toul au centre.
Il était de tradition de se faire photographier sur ce perron lors d’un mariage.
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L’Historia Episcorum Tullensium place le village parmi les possessions d’Andelus qui fut évêque de Toul, de la fin du VIème siècle au début du VIIème siècle. Par la suite, Bicqueley appartint à la doyenneté de la Chrétienté de Toul. Le collateur de la cure devint l’abbé de Saint Léon de Toul.
La cure de Biquilley fut donnée au Prieuré de la Rochotte en 1185.
L’église fut reconstruite en 1784. La tour-porche carrée couverte par une haute flèche en ardoise donne accès à une nef de grande dimension à plafond plat, sans fioritures, éclairée par des ouvertures d’inspiration romane. Le dallage fut refait en 1882 et les planches du plafond furent recouvertes en 1885.
En 1862, les vitraux furent restaurés et les dessins choisis par le Conseil Municipal. Le chœur est voûté en rond, entouré derrière l’autel par des stalles en bois.
L’église possédait jadis une cuve baptismale romane aujourd’hui conservée au Musée Lorrain à Nancy.
C’est une église typique de cette époque que l’on retrouve en beaucoup d’exemplaires dans nos villages toulois.
Jadis, le cimetière se trouvait derrière l’église, désaffecté depuis la création du nouveau cimetière à l’entrée du village.
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